Laboratoires d’essais – Qualité de l’air - Air ambiant

- NF EN 14211 : Air ambiant - Méthode normalisée pour le mesurage de la concentration en dioxyde d'azote et monoxyde d'azote par chimiluminescence (2012) dans le CEE ;
- NF EN 14212 : Air ambiant - Méthode normalisée pour le mesurage de la concentration en dioxyde de soufre par fluorescence U.V. (2013) dans la CEE ;
- NF EN 14625 : Air ambiant - Méthode normalisée pour le mesurage de la concentration en ozone par photométrie U.V. (2013) dans la CEE ;
- NF EN 14626 : Air ambiant - Méthode normalisée pour le mesurage de la concentration en monoxyde de carbone par spectrométrie à rayonnement infrarouge non dispersif (2012) dans la CEE.
Laboratoires d’essais – Qualité de l’air - Emissions de sources fixes

- NF EN 15267-3 : Norme générale sur les AMS (2008) dans la CEE ;
- NF EN 15267-4 : Norme générale sur les P-AMS (2017) dans la CEE ;
- NF EN 12619 : Analyseurs FID mesurant des composés organiques totaux (2013) dans la CEE ;
- NF EN 14789 : Oxymètres paramagnétiques mesurant le dioxygène (2017) dans la CEE ;
- NF EN 14792 : Analyseurs par chimiluminescence mesurant les oxydes d’azote (2017) dans la CEE ;
- NF EN 15058 : Analyseurs NDIR mesurant le monoxyde de carbone (2017) dans la CEE ;
- XP CEN/TS 17405: Détermination de la concentration volumique de dioxyde de carbone - Méthode de référence : spectrométrie infrarouge (2020) norme expérimentale pour la France ;
- XP X 43-554 : Analyseurs FID pour la mesure des hydrocarbures non ; (2009) en France ;
- ISO 24140 : Analyseurs FID pour la mesure de méthane (2010) à l’international.
Un projet d’harmonisation Pr FD X43-551 est en préparation pour la France.
Il combine les exigences techniques et bonnes pratiques dispersées dans divers documents normatifs comme les guides d’application GA X 43-551 et GA X 43-552, le document Cofrac LAB REF 22 et les textes réglementaires tel que l’arrêté du 11 mars 2010.
Laboratoires d’essais – Installations de combustion

Les ICPE désignent des installations qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature et de l'environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments.
La rubrique IPCE 2770 concerne les installations de traitement thermique de déchets dangereux.
La rubrique IPCE 2771 concerne les installations de traitement thermique de déchets non dangereux.
La rubrique IPCE 2910 concerne les installations de combustion d'une puissance thermique nominale totale comprise entre 1 MW et 50 MW.
Les installations de combustion dont la puissance thermique est comprise entre 1 et 2 MW sont incluses dans cette rubrique.
La rubrique IPCE 2971 concerne les installations de production de chaleur ou d'électricité à partir de déchets non dangereux préparés sous forme de combustibles solides de récupération dans une installation prévue à cet effet, associés ou non à un autre combustible (biomasse).
La rubrique ICPE 3110 (activités IED d’après la directive 2010/75/UE du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles) concerne les installations de combustion d'une puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à 50 MW.
L’arrêté du 15 juillet 2019, consolidé le 2 août 2019, modifiant plusieurs arrêtés ministériels relatifs aux installations de combustion y compris l'arrêté du 3 août 2018 relatif aux installations de combustion d'une puissance thermique nominale égale ou supérieure à 1 MW, fixe les valeurs limites d’émission pour les rubriques IPCE 2910 et IPCE 3110.
Les gaz contrôlés sont les hydrocarbures totaux, les oxydes d’azote, le dioxyde de soufre et le monoxyde de carbone lorsque le combustible est le charbon pulvérisé.
La norme NF EN 50379 (2012) prescrit les caractéristiques des appareils utilisés au cours des inspections et évaluations réglementaires.
Laboratoires d’essais - Surveillance de CO₂ dans les ERP

Le Cofrac a publié un document LAB-REF-30.
PMA – Conservation des embryons dans les incubateurs à CO₂

Ces conditions sont voisines de 5% vol. de CO₂ dans l’air à 37°C et 90% HR.
MAP – Industrie agroalimentaire

Trois gaz sont principalement utilisés : le dioxyde de carbone, l’azote et l’oxygène.
Les produits sont conditionnés avec un gaz unique ou une combinaison de ces trois gaz, en fonction des propriétés physiques et chimiques de l’aliment.
Les gaz pouvant être utilisés dans les emballages à atmosphère modifiée en France sont définis par la directive européenne 2008/84/CE, et sont annotés comme des additifs alimentaires.
Laboratoires pour les essais LOI (Limit Oxygen Index)

Il se mesure en passant un mélange d’oxygène et d’azote sur un échantillon en train de brûler puis en diminuant progressivement le taux d’oxygène jusqu’à atteindre le point critique de combustion.
La norme ISO 4589-2 (2017) définit cet essai à la température ambiante.
Il ne permet pas de déterminer le comportement de l’échantillon pendant la combustion.
Laboratoires pour les essais feu/fumée

Certains essais peuvent comporter des mesures sur la toxicité des fumées à leur densité maximale par infra-rouge à transformée de Fourrier (IRTF) à cellule gaz ou autres méthodes. Les gaz mesurés sont : HF, HCl, HCN, SO₂/H₂S, NO/NO₂ et CO.
Prévention des accidents du travail – Détection des gaz toxiques – Explosimétrie – Anoxie.
En France, les valeurs limites d’exposition professionnelle dans l’atmosphère des lieux de travail est définie par le code du travail (art. R4412-149) sur 8h et à court terme, pour chaque composé chimique dangereux pour la santé humaine.
En milieu industriel, les gaz toxiques communs sont CO, CO₂, SO₂, NH₃ et H₂S.
La valeur limite exposition professionnelle (VLEP 8h ou VME) est la concentration maximale admissible en air ambiant pour une exposition pendant 8 heures.
La valeur limite de court terme (VLCT ou VLE) est la concentration maximale admissible en air ambiant pour une exposition inférieure ou égale à 15 minutes.
Le principal composé inflammable combiné avec l’air est le méthane (gaz naturel, biogaz).
Un tel mélange ne doit jamais dépasser la limite inférieure d’explosivité (LIE).
Dans les milieux confinés, l’anoxie (appauvrissement du taux d’oxygène) provoque la mort par asphyxie.
Valeurs limites d’exposition dans l’air ambiant

En France, l’Etat confie la surveillance de la qualité de l’air aux associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA).
L’arrêté du 19 avril 2017 texte n°10 fixe la liste des polluants concernés ainsi que les valeurs limites (tableau annexe 2).
Les oxydes d’azote et le dioxyde d’azote (NF EN 14211), le dioxyde de soufre (NF EN 14212), l’ozone (NF EN 14625) et le monoxyde de carbone (NF EN 14626) sont les polluants gazeux surveillés dans l’air ambiant.
Détection de fuite des fluides frigorigènes

L’azote hydrogéné R134a est utilisé pour le contrôle de ces détecteurs.
En France, les réglementations européenne et française s’appliquent.
Les obligations liées à la réalisation des contrôles d’étanchéité sont définies :
- Par le règlement CE 1516/2007 ;
- Par l’arrêté du 17 juillet 2019 portant modification de l'arrêté du 29 février 2016 relatif à certains fluides frigorigènes et aux gaz à effet de serre fluorés.
Contrôle de la qualité des gaz médicaux
Les analyseurs de gaz, permettant d’évaluer en continu la qualité de l'air médical et/ou de l'oxygène acheminés dans le réseau de gaz médicaux hospitalier, doivent être étalonnés sous accréditation pour garantir une traçabilité complète de la qualité des gaz médicaux et vérifier leur conformité aux règlementations en vigueur (monographies de la Pharmacopée Européenne ou autres réglementations locales).
Composants | Symbole | Oxygène 93% | Oxygène 95% | Air Médical |
Oxydes d'azote | NOx | 2 ppm | - | 2 ppm |
Dioxyde de soufre | SO₂ | 1 ppm | - | 1 ppm |
Monoxyde de carbone | CO | 5 ppm | 5 ppm | 5 ppm |
Dioxyde de carbone | CO₂ | 300 ppm | 300 ppm | 500 ppm |
Oxygène | O₂ | 90 - 96% | > 99,5% | 20,4 - 21,4% |
Vapeur d'eau | H₂O | < 67 ppm | < 67 ppm | < 67 ppm |